De son vivant, le père Prévost était déjà considéré comme un saint par de nombreuses personnes l’ayant côtoyé. Tout de suite après son décès, un médecin d’Angers extrait son cœur, conservé par ses enfants spirituels comme souvenir précieux de « ce cœur qui a tant aimé les prêtres », comme l’avait déclaré le père Jean-Baptiste Lemius, oblat de Marie-Immaculée et fameux prédicateur du début du XXe siècle. Les infirmières présentes, religieuses de Saint-Charles d’Angers, conserveront précieusement des linges imbibés du sang du fondateur. En mai 1951, l’un d’entre eux sera placé sous l’oreiller d’un prêtre français condamné par les médecins à mourir au cours de la nuit : il a survécu, décédant en 2008 à l’âge de 96 ans, toujours reconnaissant à l’égard du père Prévost et de son intercession.